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VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE SUR LE REPAS DU NOUVEL AN DES SENIORS EMPECHE DE PARAITRE PAR UN INCIDENT TECHNIQUE DU SERVEUR
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UNE PETITION POUR DEFENDRE LA VILA DUPONT A VANVES LANCE PAR DES RIVERAINS
L’Association des Riverains de la rue Marcheron (ARRM) a lancé cette pétition adressée à plusieurs autorités dont le maire de Vanves . « Il existe dans les Hauts-de-Seine, à Vanves, un ensemble architectural méconnu, mais aimé des Vanvéens. Depuis près d'un siècle les enfants jouent dans son allée en fer à cheval en rentrant de l'école, les vanvéens peuvent admirer cet ensemble de maisons en meulière disposées dans ce havre où de grands arbres se répondent et créent un ilot de fraicheur. Nous sommes attachés à ce lieu qui devient magique en pleine ville» décrit-elle.
«Cet ensemble a vu le jour en 1898, grâce à J. Dupont, architecte, dans la rue Raymond Marcheron. Il se compose de neuf pavillons le long d’un chemin privé. Soucieux d’éviter la monotonie, son architecte avait disposé les maisons en éventail parmi les arbres d’un vieux domaine. Chacune de ces maisons à son charme et son caractère, permettant à l’architecte de varier les matériaux, et les décors extérieurs comme intérieurs. Alors que le patrimoine de Vanves disparait au profit des promoteurs, nous avons découvert que la «Villa Dupont» n’est pas classée patrimoine remarquable ! Même pas été classée en ZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager), ce qui aurait pu se faire par une délibération du Conseil Municipal. La «Villa Dupont » répond selon nous à la définition des sites patrimoniaux remarquables du Ministère de la Culture : « les villes, villages ou quartiers dont la conservation, la restauration, la réhabilitation ou la mise en valeur présente, au point de vue historique, architectural, archéologique, artistique ou paysager, un intérêt public. » Le classement au titre des sites patrimoniaux remarquables a pour objectif de protéger et mettre en valeur le patrimoine architectural, urbain et paysager de nos territoires. Cela permettrait d’aider à sa conservation» indique l’ARRM.
«Nous demandons instamment à monsieur le Maire, et au Conseil Municipal de lancer la procédure de classement de la « Villa Dupont » suivant la loi n° 2016-925 du 7 juillet 2016 relative à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine. Ce classement rejoindra le souhait de 71% des Vanvéens de protéger leur patrimoine paysager existant (source : Vanves le Mag, mars 2022, p15) » rappelle-t-elle en demandant l’aide du département et de notre député pour classer ce lieu et ses arbres plus que centenaires, de la Protection des Bâtiments de France et du Ministère de la Culture de ce patrimoine qui devient si rare. Les arts, traditions et architectures populaires ne sont plus protégées. «Nous demandons que ce patrimoine de Vanves soit préservé et non sacrifié au profit du béton ! »
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VOILA 70 ANS, LA PREMIERE CLASSE DE NEIGE DE VANVES…ET DE FRANCE SE DEROULAIT A LA FECLAZ
La première classe de neige qui est finalement à l’origine de toutes les classes dedécouverte de France s’est déroulé à la Féclaz du 31 Janvier au 14 Février 1953. Les 32 écoliers de la classe de M. Discours de l’école gambetta, avaient pris le train, le 31 Janvier au soir pour la Savoie et Chambery où ils étaient arrivés à 6H du matin, pour rejoindre en car le massif des Bauges, et le chalet de l’Aurore, au pied des pistes de ce village de montagne, et pas encore le chalet actuel du Col du Sire.
Lorsqu’ils sont arrivés, en début de matnée, ils étaient émerveillés par ce royaume tout blanc qu’ils découvraient : «L’immensité blanche tenait les enfants immobiles, muets comme fascinés par ce spectacle qui leur semblait irréel à leur yeux » écrivait Max Fourestier, son instigateur dans un livre « L’école heureuse » dont un groupe scolaire porte le nom depuis 1983 sur le Plateau. «Nous avons transplanté la classe à la montagne avec ses écoliers, leur maître, leur professeur de gymnastique, les livres, le tableau noir. Ce n’était pas une colonie de vacances d’hiver, mais un véritable complément au mi-temp pédagogique et sportif coupant, en quelque sorte, en deux parties égales, les trois longs trimestres d’écoles. Elle devait permettre à tous les élèves d’une classe, sans exception, quelle que soit la situation financière de la famille, bénéficier du climat et de l’altitude enneigéees, sans que les études en pâtissent » expliquait il. « Ce mois de Savoie a été plus efficace que 6 mois d’éducation physique à Paris. Jamais mes éléves n’avaient été aussi détendus, appliqués, attentifs, qu’ici pendant les 3H et demi de classe le matin et l’étude le soir » ajoutait M.Discours
Ainsi, ils ont vécu au rythme de la classe le matin, du ski l’après-midi, entrecoupés de temps forts comme les excursions au mont Revard, à Courchevel où ils ont pris pour la première fois, un téléphérique, la visite de l’école des desserts, village auquel est rattaché la Féclaz….Beaucoup ont encore, 70 après, la nostalgie de cette «première» qui eu un retentissement national, comme Gérard Gadras, commerçant du marché de Vanves à la retraite : « J’ai vécu cette expérience trois années consécutives. Inutiles de vous dire que ce furent les plus bellesa nnées de ma scolarité. Au départ c’était très surprenant de se retrouver tous là ! Mais très vite, il s’est crée une ambiance familiale » témoigne-t-il « Nos camarades nous enviaient beaucoup. A L’époque, nous nous rendions pas bien compte de l’importance de cette première. Mais une chose est sûre : Cette classe de neige, ce mi-temps pédagogique et sportif qui fait penser à ce qui se déroule dans les collèges anglais, nous ont fait aimé l’école car nous avions beaucoup de loisirs et d’activités sportives. Et cela nous motivait pour les études ».
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